Malgré ce que plusieurs peuvent croire, la perte de cheveux est loin d’être une inquiétude rimant avec contemporanéité, bien au contraire! Même si les avancées technologiques nous permettent aujourd’hui de comprendre et surtout d’éclipser le passage d’une perte de cheveux accrue, il ne faut pas oublier que bien des civilisations ont tenté avant nous de « vaincre » l’alopécie… par des moyens parfois bien étranges.
De l’Égypte à la Grèce antique, les grandes civilisations prouvent en effet que l’Homme — incluant ici les deux genres! —semble depuis fort longtemps avoir été préoccupé à la vue d’un crâne dégarni. Faites un bond dans l’histoire et découvrez-en plus au sujet de la perte de cheveux et les remèdes utilisés à travers le temps.
Les cheveux au temps des pharaons
À l’ère de l’Égypte antique, qui s’étend pendant plus de 3000 ans, tandis que plusieurs modes se sont succédé, l’importance d’une chevelure en santé et bien coiffée n’a jamais dérogé. Les coiffures étaient soignées et si le port d’une perruque devenait nécessaire, celle-ci était élaborée, soit faite de cheveux véritables (pour les gens du haut de la pyramide) ou de paille et de fibres naturelles (pour éviter d’éventuels coups de soleil).
Afin de prévenir une perte de cheveux accrue, les Égyptiens concoctaient différentes pommades et lotions préparées à base de graisses d’animaux (crocodile, chevreau, cobra, etc.) et de graines de fenugrec. Cet onguent loin d’être miraculeux n’a malheureusement jamais eu l’effet escompté de faire repousser les cheveux. Cependant, les Égyptiens reconnaissaient déjà les mérites de l’huile d’amande douce, aujourd’hui répandue dans les produits capillaires, et l’utilisaient dans leur routine de soins.
La Grèce antique : un pas vers la médecine
L’intérêt pour trouver le secret d’une chevelure en santé et bien garnie ne fut pas moindre pour certains grands philosophes grecs de la Grèce antique. Hippocrate de Cos, considéré comme le père de la médecine occidentale, a d’ailleurs été le premier à documenter les étapes de l’alopécie androgénique en l’an 400 av. J.-C. (le mot alopécie est emprunté du grec ancien alôpekía, chute des cheveux). Lui-même affligé de cette condition, il tenta, entre autres, de créer plus d’un baume pour lutter contre la perte de cheveux accrue. Le résultat fut loin d’être celui escompté, car encore aujourd’hui la couronne de cheveux d’un crâne dégarni se nomme « couronne d’Hippocrate »…
Alors qu’une lutte contre la perte de cheveux se poursuivait du côté des grands penseurs, l’importance qu’accordait le peuple à l’apparence de leur chevelure était majeure. Les citoyens (la classe sociale supérieure) parfumaient leurs cheveux d’essences aromatiques à base de fleurs, de différentes épices et d’huile d’olive et obtenaient un effet satiné grâce à des lotions faites à partir de cire d’abeille. Pendant que les métèques (la classe moyenne) utilisaient le safran dilué dans l’eau de potassium pour teindre leurs cheveux, les citoyens privilégiaient le port de perruques de cheveux blonds ou noirs naturels.
Les ressources aujourd’hui
Bien évidemment (et heureusement!), les temps ont changé, les technologies sont évoluées, et il est aujourd’hui possible de lutter contre une perte de cheveux accrue en ayant recours à une greffe de cheveux même lorsque la perte de cheveux est avancée ou grâce à différents traitements que propose le Groupe Médical PAI.
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