Avez-vous constaté que vos cheveux semblent tomber en plus grand nombre à certaines périodes de l’année? Ce phénomène saisonnier concerne aussi bien les hommes que les femmes — et c’est au printemps et à l’automne que vous l’observerez. Appelée l’effluvium saisonnier, cette perte de cheveux, bien que réversible et temporaire, rappelle que les cheveux requièrent des soins constants pour être en bonne santé. Voici quelques trucs et conseils pour ce faire pendant la période printanière.
La chute de cheveux au printemps : une question de synchronisation
Les cheveux détiennent leur propre cycle de croissance, qui est divisé en trois phases, soit la phase de croissance (anagène — de deux à cinq ans), la phase de transition pendant laquelle les cheveux ne poussent plus (catagène— environ un mois) et la phase de repos et d’expulsion (télogène— plus ou moins trois mois). C’est au printemps — et à l’automne — que nos cheveux synchronisent leur cycle, tout comme de nombreux autres mammifères; appelé l’effluvium saisonnier (ou effluvium télogène) chez les humains, ce schéma sera plutôt décrit comme étant une mue du côté des animaux!
Perdre ses cheveux au printemps : pendant combien de temps?
Même si une perte de cheveux accrue au printemps est tout à fait répandue, des facteurs peuvent faire en sorte qu’une chute de cheveux soit plus importante chez certaines personnes. Chez la plupart des gens, le retour à la normale, soit la désynchronisation des différentes phases de croissance du cheveu, sera observé après quelques semaines. Les follicules reprendront leur phase habituelle; l’expulsion d’un cheveu permettra de faire place à un tout nouveau. Si toutefois vous notez que vos cheveux ne semblent pas reprendre le dessus, consultez un professionnel afin d’être guidé vers la solution la mieux adaptée pour vous.
Effluvium saisonnier : est-il possible de minimiser son impact?
Affectant souvent un plus grand nombre de femmes que d’hommes, la perte de cheveux au printemps peut être minimisée par de simples gestes et habitudes de vie. Par exemple, il est important de bien protéger ses cheveux tout au long de l’hiver; le froid hivernal réduit les vaisseaux sanguins (vasoconstriction) contribuant ainsi à une possible perte de cheveux accrue au printemps. C’est bien entendu du soleil qu’il faudra protéger vos cheveux en été pour ce qui est de l’effluvium télogène redouté à l’automne.
Perte de cheveux au printemps : autres trucs et astuces utiles pour une chevelure en santé
Prendre soin de ses cheveux… une habitude à conserver tout au long de l’année! Voici quelques pistes pour une chevelure en santé :
- E-A-U : ces trois petites lettres semblent pourtant bien simples, mais il ne demeure pas moins que de s’hydrater suffisamment (un minimum de 2 litres par jour) est probablement le meilleur remède pour que vos cheveux brillent et soient en santé.
- Saines habitudes de vie : les bonnes nuits de sommeil, la bonne gestion du stress et l’activité physique pour une meilleure circulation sanguine aideront votre corps en entier à être à son meilleur et vos cheveux seront alors tout aussi remplis de vitalité.
- Alimentation équilibrée : oubliez les diètes restrictives (ou diètes « bikini »); une perte de poids importante peut occasionner une chute de cheveux. Aussi, une carence en vitamines et en nutriments déséquilibre votre système, qui a besoin de son apport quotidien pour bien fonctionner. Pensez alimentation variée et saine.
Quand faut-il s’inquiéter?
Il existe de multiples facteurs menant à une perte de cheveux accrue — rappelez-vous qu’il est normal de perdre jusqu’à 100 cheveux par jour — et en consultant un professionnel du Groupe Médical PAI dès que vous observez une perte de cheveux anormale, vous serez conseillé et guidé vers la solution adaptée à vos besoins précis.